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VIETNAM,vers 77-78, nous avons tenté à plusieurs reprises de fuir par bateau,

Mr Le Thanh Xuan

jeudi 15 avril 2010, par Frederic Praud

texte Frederic Praud


Enfance heureuse à Saigon

Je suis né en 1953 à Saigon, au sud du Vietnam. « Le » correspond à mon nom de famille. C’est un nom assez répandu chez nous. Comme Nguyên, il fait référence à une dynastie d’empereurs du passé. « Xuan » signifie le « printemps » et « Thanh » veut dire « clair », « pur ». Je m’appelle ainsi car je suis né le premier jour la fête du Têt, notre jour de l’An, début du printemps au calendrier lunaire. En tout, j’ai quatre frères et une sœur.

Quand j’étais petit, Saigon, c’était formidable ! J’y ai vécu une enfance calme et heureuse, à l’abri de la guerre… Á l’époque, j’étais sous la protection de ma famille et je passais mon temps à jouer et aller à l’école vietnamienne, dans le IV ème arrondissement, où nous habitions. Je n’ai pas fréquenté d’établissements français même s’ il y en avait beaucoup ! Marie Curie, Jean-Jacques Rousseau, etc.

Enfant, je voyais l’image de la France à travers les films et diverses documentations. Après 54, la culture française est restée très présente malgré la mise en place de programmes scolaires vietnamiens. Par exemple, le français était la première langue vivante étudiée à l’école.

La guerre de plus en plus proche…

Adolescent, vers l’âge de quinze ou seize ans, je me suis retrouvé face à la réalité de la guerre… Á partir de 68, les troupes communistes du Nord ont commencé à attaquer le Sud et tous les jeunes qui n’étaient pas étudiants devaient obligatoirement entrer dans l’armée... C’était la mobilisation générale ! Moi, j’ai eu la chance d’y échapper car j’ai eu la possibilité de poursuivre mes études, même si parallèlement, j’ai dû intégrer une école militaire pour recevoir un entraînement, au cas où.

J’ai donc passé une bonne partie de ma jeunesse sous les armes, entre 68 et 75, mais grâce à mon statut d’étudiant, on ne m’a jamais obligé à me battre… Par contre, mon frère a fait le service militaire et malheureusement, j’ai des cousins et beaucoup d’amis qui sont morts au combat… J’ai obtenu mon Bac en 71 et ensuite, j’ai réussi à entrer à la faculté de droit de l’université de Saigon. Lorsque la ville est tombée aux mains des communistes, en 75, je venais de terminer mon année de licence.

Les communistes au pouvoir

L’arrivée des communistes a apporté beaucoup de changements… Tous ceux qui travaillaient avec le gouvernement de Saigon ont été considérés comme des traîtres. Les soldats et les officiers ont été envoyés en camp de concentration… D’ailleurs, mon père aussi ! Il travaillait pour l’ambassade de France, comme infirmier au Grand Hôpital de Saigon et les communistes l’ont accusé d’être un collaborateur de l’étranger… En ce temps-là, ils ne faisaient pas de distinctions ! Ils soupçonnaient tout le monde d’être des ennemis, des agents secrets, des émissaires de la CIA, etc.…

Heureusement, mon père n’est pas resté longtemps en camp de concentration ; seulement une semaine… Parmi eux, des milliers et des milliers de hauts officiers et hauts fonctionnaires sont restés très longtemps dans divers camps dans tout le pays. Certains y ont péri sans retrouver la liberté.

Par contre, mon frère qui était officier y a quand même passé six mois ! Quant à moi, en guise de punition, j’ai été envoyé à la campagne, dans des zones d’économie nouvelle définies par les communistes. Là-bas, on nous faisait construire des maisons, défricher, installer des canaux d’irrigation. J’ai dû faire ça pendant deux ans… J’alternais une semaine à l’université et une semaine sur les chantiers de jeunesse… Malgré tout, j’ai réussi à terminer mes études. En 78, j’ai été diplômé en droit et jusqu’à mon départ pour la France, en 84, j’ai travaillé au Ministère des Finances du régime communiste.

Fuir le Vietnam…

Dès 75, notre objectif était de quitter le pays mais lorsque Saigon est tombée, les Français sont partis et pendant longtemps, nous n’avons eu aucunes nouvelles de l’ambassade de France. Il était très difficile de rentrer en contact avec l’étranger. C’est la raison pour laquelle, vers 77-78, nous avons tenté à plusieurs reprises de fuir par bateau, par voie de mer, mais ça n’a pas marché… Nous sommes toujours revenus sur la côte… D’ailleurs une fois, mon frère est tombé dans un piège tendu par la police, qui organisait elle-même des départs…

Préparer un boat people ( s’enfuir du pays par voie de mer) était très compliqué ! Là-bas, tout le monde se connaissait et on savait qui avait un bateau pouvant embarquer des passagers. On se donnait alors rendez-vous et on montait dans un petite embarcation, discrètement, dans un petit coin, pour rejoindre un plus grand bateau qui généralement, transportait des centaines de personnes à travers la mer de Chine, alors que la capacité normale de ces bateaux était d’une trentaine de personnes…

Á bord, il y avait de tout ! Des hommes, des femmes, des enfants, des nouveaux-nés… Les gens étaient prêts à tout tenter pour partir ! Le voyage coûtait très cher… On payait toujours en or, en bijoux. Dans ma famille, seuls quelques cousins et cousines ont réussi à quitter le Vietnam par les boat people et voies de terre en passant par les frontières des pays voisins… mais parmi mes proches, nous n’avons jamais eu de nouvelles de certains … Beaucoup de gens sont morts durant la traversée…

Á partir de 80, le Vietnam communiste et le Gouvernement Français ont commencé à entretenir des relations et à partir de là, nous avons pu obtenir quelques informations. D’anciens collègues de mon père, déjà en France, ont transmis nos noms à l’Ambassade et en 84, après neuf ans d’attente, le Gouvernement Français nous a enfin délivré un visa… Je me souviendrai toujours du moment où j’ai appris que nous allions obtenir l’autorisation de quitter le pays car c’était lors de mon mariage, en février 84. C’est un collègue de mon père, venu à la fête, qui me l’a annoncé…

Arrivée en France

Je suis arrivé en France avec toute ma famille le 14 juillet 1984. C’était très impressionnant ! Au Vietnam, sous le régime communiste, c’était très dur pour nous… Il y avait beaucoup de misère… Alors, la France, c’était merveilleux ! Nous sommes arrivés par avion et ce jour-là, tout m’a marqué ! L’aéroport Charles de Gaulle, la fête partout dans les rues ! Tout était différent ! Nous avons été accueillis par des membres de « France Terre d’Asile » qui nous ont emmenés à Créteil, dans un centre d’hébergement provisoire. Ensuite, nous sommes sortis en ville pour voir la fête. Après avoir vécu neuf ans sous régime communiste, pour nous, c’était la liberté !

Les seuls souvenirs matériels de mon pays que j’ai emmenés avec moi sont une cithare, qui est toujours dans ma famille, quelques livres vietnamiens et un peu de nourriture. Avant de partir, les collègues de mon père m’avaient prévenu qu’en France, il était très difficile de trouver des produits de chez nous. En ce 14 juillet 84, j’avais emporté de la nourriture dans ma valise et nous en avons profité lorsque nous avons fait la fête avec les autres Vietnamiens du centre d’accueil, à Créteil ! Sur le plan des valeurs, je crois que j’ai surtout emporté avec moi la générosité, c’est-à-dire « Quang Daï ». Chez nous, cela signifie : « Ouvrir son cœur à tout le monde… »

Ce qui a été le plus dur pour nous en arrivant ici, c’est la barrière de la langue… Comme nous parlions très peu français, nous ne pouvions pas communiquer… Il a donc fallu apprendre petit à petit. Mais, je n’ai jamais oublié le vietnamien ! Je continue à le parler en famille, au quotidien. Et puis, à l’Associations des Vietnamiens de Sarcelles, nous avons toujours organisé des cours pour que les jeunes nés en France l’apprennent et connaissent notre culture. Mon fils, né à Sarcelles, le parle couramment car petit, pendant que ma femme et moi étions au travail, il vivait à la maison avec ses grands-parents.

De Créteil à Sarcelles, en passant par la Saône-et-Loire

Nous sommes restés à Créteil pendant deux semaines, le temps de régler les formalités et ensuite, j’ai été envoyé avec toute ma famille dans un autre centre d’hébergement, un foyer de jeunes travailleurs situé en Saône-et-Loire, près de Mâcon.

Là-bas, on nous donnait des cours de français mais je n’en ai pas trop profité car en ce temps-là, il fallait se débrouiller pour trouver un travail, pour trouver un logement… Nous ne pouvions pas être logés plus de trois ou quatre mois dans le centre d’accueil ! J’ai donc cherché un peu partout : à Troyes, à Marseille, à Lyon, où mon père avait des amis, d’anciens collègues, mais je n’ai pas réussi à trouver un emploi… Avec la barrière de la langue, c’était très difficile…

Á l’époque, j’avais deux cousines qui habitaient en région parisienne, l’une à Sarcelles, aux Chardonnerettes, et l’autre à Garges-lès-Gonesse. Elles pouvaient nous héberger provisoirement. Je les ai donc rejointes là-bas avec toute ma famille pour continuer mes recherches d’emploi. En tout, nous étions huit et nous nous sommes répartis chez l’une et l’autre.

Sarcelles, c’était tout nouveau pour moi ! Au début, je trouvais que c’était bien, que c’était agréable ! J’avais prospecté à Troyes, à Lyon, à Marseille et je n’étais jamais tranquille… J’avais toujours des soucis, j’étais toujours angoissé… L’installation à Sarcelles m’a donc permis de retrouver un peu de calme, un peu de stabilité…

Magasinier pendant seize ans

J’avais déjà le statut de réfugié politique. J’avais obtenu les papiers rapidement. C’est le foyer de jeunes travailleurs en Saône-et-Loire qui s’était occupé de tout. Disposant d’un logement assuré à Sarcelles, il me restait donc à trouver un boulot. J’ai eu la chance d’être embauché tout de suite, par l’intermédiaire de mon cousin qui travaillait dans une entreprise où l’on cherchait du monde. Comme le patron était très sympa et connaissait bien mon cousin, il a accepté de m’engager malgré mes difficultés en français.

J’ai passé seize ans dans cette entreprise située à Paris, Porte de Bagnolet. Mais en 2000, lorsqu’elle a été délocalisée dans l’est de la France, je n’ai pas pu suivre… Là-bas, j’étais magasinier et j’étais le seul Vietnamien car mon cousin ne travaillait pas au même endroit. Il était employé au siège social, en Alsace. Á l’époque, c’était agréable pour moi parce que dans l’entreprise, mes collègues étaient très gentils… Ils m’aidaient pour tout, pour les papiers, pour la langue, etc. …

L’apprentissage du français

J’ai suivi des cours du soir de français pendant trois ans, à l’Hôtel de Ville de Paris, après quoi j’ai pris des cours d’informatique. Mon diplôme de droit ne m’a jamais servi en France car il n’y avait pas d’équivalence. D’ailleurs, j’ai essayé d’obtenir une bourse pour continuer des études mais j’étais déjà trop vieux. J’avais dépassé la limite d’âge… Le gouvernement français n’acceptait que des jeunes de moins de vingt-six ans…

Les premiers temps, ma femme est restée à la maison avec notre fils et au bout d’un an et demi deux ans, elle a trouvé du travail à Saint-Denis. En arrivant à Sarcelles, elle parlait français mieux que moi. Pendant les trois mois passés au foyer de Saône-et-Loire, elle avait suivi les cours de langue. Ensuite, à son boulot, elle a continué à apprendre en discutant avec ses collègues et petit à petit, elle s’est exprimée de mieux en mieux.

L’Association des Vietnamiens de Sarcelles

Par l’intermédiaire d’une association de Vietnamiens Catholiques de Sarcelles, j’ai commencé à connaître beaucoup de mes compatriotes et, en 85-86, nous avons créé « l’Association des Vietnamiens de Sarcelles ». L’objectif était d’abord de favoriser l’intégration dans la société française et ensuite, de rassembler tout Vietnamien vivant à ici ou dans les environs.

Beaucoup de nos compatriotes sont en difficultés au niveau de la langue et dans l’association, les jeunes nés en France, qui parlent bien français, les aident pour les démarches administratives ou pour aller à l’hôpital, quand il s’agit de personnes âgées, etc. C’est une question de solidarité ! Nous aidons également ceux qui en ont besoin à trouver un travail ou un logement. Bref, nous employons tous les moyens dont nous disposons afin de permettre à tous les Vietnamiens de s’intégrer au système français…

Mais, nous cherchons aussi à préserver notre culture et à faire comprendre aux jeunes l’histoire de notre pays. Récemment, cette année 2006 lors de la fête du Têt, nous avons par exemple organisé un grand spectacle pour commémorer les trente ans de la chute de Saigon. Parmi les thèmes abordés, il y avait notamment les boat people et les souffrances des Vietnamiens… Chaque année, les sujets sont différents. Mais, nous ne tenons pas à nous adresser seulement à la communauté ! Notre objectif est également de nous ouvrir aux autres. Par exemple, les jeunes du groupe de musique participent souvent à des manifestations, à des fêtes, avec des Français… Mon fils est mon seul enfant et je lui ai raconté l’histoire du Vietnam qui est aussi la mienne. Et puis à la maison, nous avons beaucoup de cassettes, de documentation…

Les Vietnamiens qui viennent à l’association pour suivre des cours de soutien scolaire viennent d’un peu partout. Certains arrivent même de Paris. Nous sommes assez connus car chaque année, nous organisons un spectacle à Sarcelles et régulièrement, les associations vietnamiennes des autres villes, qui souvent n’ont pas beaucoup de moyens, invitent notre groupe folklorique pour faire la fête. Nous sommes par exemple allés à Limoges, à Lille et même en Suisse ! Les jeunes qui font partie du groupe, qu’ils soient musiciens ou danseurs, sont tous nés en France exceptés peut-être quelques-uns, les plus vieux. Ils appartiennent à la deuxième génération.

Revoir un jour mon pays…

Jusqu’à présent, je ne suis jamais retourné dans mon pays et il me manque beaucoup… Mais, étant donné mon statut de réfugié politique, j’aurais eu beaucoup de difficultés avec le régime communiste… En ce moment, le Vietnam est très ouvert et s’y rendre est beaucoup plus facile. Je sais que bon nombre de mes compatriotes ont eu le droit de revenir là-bas pour rendre visite à des parents. Mais, certaines personnes comme moi sont encore hésitantes… D’autant plus que toute ma famille vit en France et que toute ma belle famille est installée en Amérique !

Malgré tout, j’aimerais bien y retourner pour visiter parce qu’à part ma région natale et celle de mes parents, je ne connais pas grand-chose vis à vis de la guerre… J’ai encore beaucoup à découvrir ! D’ailleurs aujourd’hui, certains Français connaissent bien mieux que moi mon propre pays…

Ma femme, mon fils et moi avons la nationalité française. Je l’ai obtenue en 88. Au début, j’étais réfugié politique et là-bas ils le savent ! Mais, je trouve un peu ridicule de devoir désormais demander un visa pour pouvoir retourner dans mon pays. Je suis français ! C’est vrai ! Mais, je suis aussi vietnamien !

Je crois que tous les Vietnamiens gardent au fond d’eux-mêmes le rêve de retourner un jour au Vietnam, pour y vivre et reposer auprès de leurs ancêtres… J’ai déjà parlé de tout ça avec mon fils et comme il est curieux, il voudrait voir le pays natal de sa famille. D’ailleurs, cette année, il va y aller pour la première fois avec les jeunes de l’association. Pour autant, je ne pense pas qu’il souhaite s’y installer car ici et là-bas, ce sont vraiment deux cultures et deux vies différentes… .

Vivre à Sarcelles

Mon fils est né et a grandi à Sarcelles. Il a connu toute la diversité sociale de cette ville. Il fait partie d’un club de gymnastique et participe à beaucoup d’activités sportives. Actuellement, j’habite dans le quartier des Flanades, sur la place André Gide.

Moi, je suis catholique et dans la famille de ma femme, ils sont bouddhistes. Ils pratiquent le culte des ancêtres. Je n’ai jamais abandonné ma religion. Nous avons des missions catholiques à Paris et en Ile-de-France, pour chaque communauté vietnamienne, et à Sarcelles, un prêtre vietnamien vient dire la messe dans notre langue, les deuxième et quatrième dimanche du mois.

S’il y avait quelque chose à améliorer dans la ville, ce serait peut-être d’inciter les jeunes à participer davantage à la vie sociale. La commune offre beaucoup de moyens et je trouve dommage qu’ils ne veuillent pas en profiter ! Par exemple, mon fils aime bien fréquenter un gymnase qui se trouve à côté du marché et une année, il n’y avait qu’un groupe de quatre personnes pour le cours de gymnastique… Les autres jeunes traînaient dans la rue…

Á mon avis, c’est le rôle de chaque communauté, de chaque association, de les attirer. D’ailleurs, mon fils l’a compris. Il fait venir des amis français dans notre association pour leur faire découvrir autre chose. S’investir dans le domaine sportif ou culturel, je trouve que c’est bénéfique ! Mais dans mon quartier, même si la commune fournit des aides, propose des activités, la plupart des jeunes ne participent pas… Je ne sais pas pourquoi…

Aujourd’hui, je suis un vieux Sarcellois. J’habite ici depuis vingt et un ans et je trouve que la ville a énormément changé. J’ai un ami qui est revenu vivre à Sarcelles dix ans après l’avoir quittée. Et bien, il a été très impressionné par toutes les transformations qui sont intervenues entre temps ! Au niveau esthétique comme au niveau des aménagements, les choses ses sont beaucoup améliorées…

Message aux jeunes

J’aimerais que les jeunes ne passent pas à côté de toutes les possibilités offertes par la commune pour les aider à s’intégrer dans la société. Pourquoi ne pas en profiter ? D’ailleurs, c’est ce que je dis souvent à mon fils ! « Ecoute, il faut que tu fasses venir tes amis, tes camarades, à l’association ! Il faut les faire participer aux activités sportives et culturelles ! »


Voir en ligne : La Bande Dessinée : Les Migrants

Messages

  • Bonjour,

    J’ai lu avec une attention soutenue votre article retracant votre histoire et celle de votre famille.
    Si elle reste tragique de par son denouement et les consequences qui en decoulent, a savoir, le depart dans un autre pays autre que le votre, permettez-moi d’y ajouter quelques commentaires.
    Le Vietnam d’aujourd’hui est tres tres loin des photos-flash que l’on peut lire dans la plupart des guides touristiques.
    Outre le mercantilisme galopant (si vous parlez vietnamien, vous vous apercevrez tres vite que le sujet de discution N1 est L’ARGENT !!!), l’appat du gain facilement gagne, le nationalisme exacerbe soigneusement entretenu dans les ecoles et par definition " anti-etranger" des Vietnamiens locaux, l’attitude des "Viet Kieu" revenant au pays est particulierement detestable. Non contents d’affirmer qu’ils sont riches voire fortunes, d’exiber sans honte leur fausse fortune, ces braves gens n’hesitent pas a profiter des deux systemes francais et vietnamiens. Apres avoir ete accueillis par des pays de bonne foi telle la France, ils n’hesitent plus aujourd’hui a ecraser leur peuple d’origine par de pitoyables pitreries, de veritables bouffonneries qui ne trompent qu’eux-memes.
    Je pourrais, sans vergogne, denoncer ici leurs mefaits qui ne font qu’accentuer leur sinistre reputation. Mais loin de moi l’idee de les salir tant ils sont meprisables.
    Je tenais a apporter quelques complement d’informations pour tous ceux ou toutes celles qui croient arriver dans un pays faussement amical mais qui ne cherche, en realite qu’a vous arnaquer et ce, par tous les moyens le tout derriere de sourires sournois et parfois moqueurs devant tant d’incredulite touristique..
    Juste un detail pour les sceptiques : je vis au Vietnam depuis 1993 soit 17 ans d’anecdotes, d’experiences et surtout, beaucoup beaucoup de deception.

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